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Le désert d'Al Khaz

Le désert d'Al Khaz est une région de pierre et de sable s'étendant sur plusieurs centaines de miles du nord au sud, et de l'est à l'ouest. Au nord-est on trouve les grandes steppes marquant l'entrée en Turan, au sud-ouest s'étend la Stygie.

Rares sont les peuples s'en réclamant, car rares en sont les ressources.

On note tout de même les Khazrajites, des nomades divisés en tribus, aussi enclines à se battre entre elles qu'à attaquer les caravanes traversant le Al Khaz. Les Khazrajites partagent les mêmes ancêtres que les Khauraniens, mais n'ont pas abandonné leur mode de vie nomade. Les Khazrajites ne vénèrent aucun dieu, mais rendent un culte à leurs ancêtres. Il croient néanmoins en l'existence d'un Dieu Démon, Al Tawir, Seigneur du Vide, qui dort sous les sables. Ils ont peur de lui et ne prononcent jamais son nom. Ils espèrent qu'en l'ignorant, lui aussi les ignorera.

Presqu'au centre de ce désert on trouve le fort de Yirlat, construit sur une oasis, lieu d'un conflit sans fin entre les Khazrajites et les Khauraniens.

Quelques ruines parsèment ce désert, restes oubliés et abandonnés au sable du vieux royaume de Koth. Ces ruines ont mauvaises réputation et les voies commerciales les évitent soigneusement. Seuls ceux qui se perdent ou ont l'espoir d'en découvrir les trésors s'y exposent. Peu en reviennent.

Les tempêtes du désert : le souffle de Al Tawir.

Les nomades du désert croient qu'un dieu-démon, Al Tawir, dort sous le sable. Les terribles tempêtes qui surviennent brutalement sont le souffle de ce dieu endormi. La férocité que prend souvent ces tempêtes laisse penser que ce sommeil n'est pas toujours serein.

Les habits de ces nomades sont pensés pour donner une certaine protection contre ces tempêtes. Des turbans et des keffiehs entourant la tête et la face protègent les yeux et permet également de respirer malgré les tourbillons de sable, car inhaler le souffle d'Al Tawir entraîne une mort certaine. Les grandes robes, appelées kandureh, complète la tenue contre le vent qui peut, parfois, ronger les chairs jusqu'à l'os.

Se déplacer durant une tempête de sable est une très mauvaise idée, peut-être même impossible, comme l'affirment tout nomade ou maître de caravane. Le plus prudent reste de se cacher dans les sables et rester à l'abri jusqu'à ce que la tempête soit passée. Seul un fou ou un homme vraiment désespéré tenterait un voyage à travers le souffle de Al Tawir.