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La tour d'Ibn Ghazi

La tour d'Ibn Ghazi est en pierres de lave, a connu de meilleurs jours. La porte donnant sur son jardin est tordu comme sous l'effet d'une forte chaleur, et la muraille qui l'entoure est dégradée. Diogo monte aisément et aide ses compagnons à le rejoindre sur le mur. Le jardin, autrefois luxuriant dit Flavio, n'est plus qu'un tas de cendre dont certaines encore rougeoyantes. La tour est au milieu, percée d'une porte en fer. L'étage supérieur comprend quelques fenêtres d'où provient une lumière pulsante, rouge-orange. Le silence est brisé par une lente pulsation en provenant, qui évoque le bruit des ailes d'un moulin à vent, à distance.

Diogo saute à terre pour traverser le jardin, mais brise une branche calcinée en se rétablissant. Ergen encore au sommet de la muraille voit s'approcher deux grands chiens, presqu'aussi hauts que des hommes, et deux formes orange.

Les chiens font des bons prodigieux en se dirigeant silencieusement vers Diogo, qui attend l'affrontement. Il va commencer par une large explosion de feu sortant de la gueule d'un premier chien, que le voleur arrive à éviter complètement par un saut prodigieux. Malheureusement le deuxième chien l'attend à la réception et crache lui aussi des flammes infernales, carbonisant Diogo qui ne doit sa survie qu'au hasard. Voyant les choses mal tourner pour son compagnon, Ergen l'aide par un sort de hâte à se cacher derrière la tour, à une distance sérieuse qu'il traverse en un clin d'oeil avant de se cacher. Altaïr lance ses flèches sur les chiens, Daruk tente un sort pour déstabiliser les adversaires avant de se jetter à terre les armes du roi en main, Ergen lance un cailloux sur l'une des bêtes puis saute aussi, son gourdin magique en mains. Outre les deux chiens infernaux, deux guerriers lézards, orange, sont là. Ils portent des armes comme des êtres civilisés. Altaïr vérifie qu'ils peuvent aussi être décapités, comme les êtres civilisés. Le combat est rude mais heureusement les chiens infernaux n'ont pas eu la possibilté de "recharger" leur souffle enflammé. Ergen, qui se sent d'humeur contact, enfonce la cage thoracique d'un des chiens, Diogo revenus de sa cachette et gonflé à bloc par les potions de soin du druide tuera par derrière le chien qui l'avait terriblement blessé et le deuxième guerrier triton. Le silence retombe sur le jardin, dérangé seulement par la lente pulsation émanant du sommet de la tour.

Derrière la petite porte en fer à la base de la tour se trouve la salle d'entraînement des étudiants. En son milieu une statue de grande taille, présentant également un guerrier lézard, mais bien plus impressionnant que ceux rencontrés dans le jardin. Diogo étudie la salle silencieusement à la recherche de pièges, en évitant la statue. Il trouve les ruines de larges bibliothèques, brûlées, une porte qui semble scellée dans le mur de pierre de lave avec une empreinte dont la forme évoque une main à proximité, et plus haut un escalier permettant de rejoindre l'étage supérieur. Daruk demande à Diogo, en criant, s'il a trouvé des pièges. La statue s'anime alors, des flammes émanent de son corps, elle se dirige en glissant sur les dalles comme un serpent, tenant dans sa main une lance de métal noir, fouettant l'air de sa queue enflammée. Ergen parvient à ralentir la prodigieuse créature. Diogo se méfie et reste en hauteur, y plantant plusieurs carreaux d'arbalète. Daruk tire plusieurs flèches de son bel arc shémite. Seul Altaïr, fidèle à sa nature de barbare, prend le risque d'aller au contact. Il comprend alors que ses camarades ont eu raison de se tenir à distance. Chaque coup qu'il inflige à la salamandre et chaque coup qu'elle lui inflige le brûle terriblement. Rien que sa proximité fait fumer ses poils. Daruk abat la créature de deux flèches heureuses, mais Altaïr est mal en point.

L'étage supérieur était celui des étudiants. Il n'en reste presque plus rien, tout, une fois de plus, a été brûlé. Seule une chambre est indemne, et semble encore utilisée. La lecture du journal d'Ibn Ghazi, trouvée dans une petite cassette de métal gravée du nom d'Andreas, permet de confirmer que c'est maintenant la chambre d'Ibn Ghazi, qui ne peut plus dormir dans sa chambre au dessus en raison du bruit généré par le feu éternel, ou soleil artificiel, prodige de science ou de magie qui est la réalisation majeure d'Andreas. Ce soleil artificiel a tendance à s'étendre plutôt qu'à mourir faute de carburant à brûler, semblant se nourir de l'air qui l'entoure. Ibn Ghazi laisse transparaître une grande admiration pour celui qui a été son élève, ainsi qu'une prudence inquiète vis à vis du soleil dont les pulsations se font entendre, à l'étage supérieur. Le reste de ce document permet de comprendre que le sorcier attend les aventuriers qui ont tué son élève Andreas et son rôle dans l'accession au trône de Jakilo. Dans la même cassette est trouvée une correspondance entre Aram Khalsoum et Ibn Ghazi au sujet d'Elizete. La colère du stygien y est clairement exprimée. Par contre de façon surprenante il dit chercher à se venger d'Elizete depuis plus de 500 ans, ce qui paraît plus que l'âge qu'on lui donne habituellement.

L'escalier central du niveau, fermé par une porte maintenant détruite, amène aux quartiers du sorcier. La chambre n'est pas utilisée de longue date. De la poussière recouverte ses superbes meubles, sa belle collection de livres, la cheminée, le lit somptueux. Ergen trouve quelques livres rares qui iront rejoindre sa collection. Cette pièce donne, par une double porte coulissante, à l'observatoire où une longue vue en bronze est dirigée vers le ciel. Des carnets, certains très anciens, recueillent les notes et les observations de générations de sorciers du feu qui se sont succédés dans cette tour.

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